Vous passez une excellente soirée en tête-à-tête avec une femme que vous avez rencontré sur un site de rencontre et qui vous intéresse. Mais le moment de payer l’addition est enfin là et avec toutes les questions autour de ce sujet, vous avez peur de mal vous y prendre.
En effet, la question ‘’qui paye l’addition ?’’ se heurte aujourd’hui au combat ‘’égalité homme-femme’’ et elle peut vite devenir un sujet de discorde. Bien que les avis soient partagés, il est important de connaître les différentes positions et de situer les responsabilités parce payer l’addition n’est pas qu’une simple question d’argent.
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Quels sont les différents avis sur la question ?
Pendant longtemps et jusqu’à ce jour, payer l’addition est perçue par les hommes comme un acte obligatoire de galanterie tout à fait normal et sans arrière-pensées. En effet, la galanterie se définit comme un ensemble de règles de conduite d’un homme à l’égard d’une femme qui prend en compte des attitudes à adopter et des compliments flatteurs.
Elle constitue pour beaucoup une forme de savoir-vivre, de politesse et surtout un redoutable moyen de séduction. Et cet avis est d’ailleurs partagé et parfois même exigé par des femmes. Il est vrai que tous les hommes ne le font pas, mais régler la note est un moyen pour eux de prouver qu’ils sont capables de prendre tout en charge et d’accéder au stade de gentleman.
Pour d’autres, régler la note est le moyen d’atteindre leur objectif qui est de séduire ou de recevoir quelque chose en retour. Et c’est là que tout se gâte.
Au 21 ème siècle, le féminisme débarque, bouscule tous les codes de société et juge cette pratique d’archaïque. Si certaines femmes en viennent à refuser catégoriquement que l’homme paye l’addition, cela résulte de la peur de se voir exiger de faire quelque chose en retour ou d’être redevable.
D’autres le considèrent comme une forme de sexisme bienveillant. Pour ces dernières, cette façon de faire ne résulte que de règles imposées par la société patriarcale en vue de maintenir le rapport de domination du sexe fort sur le sexe faible.
Ces différents avis peuvent vite créer des malentendus autour de la question et gâcher une belle soirée. Ce qui n’est pas vraiment bon quand on cherche à séduire.
Alors finalement qui paye l’addition ?
Il est certes difficile de trouver une réponse simple à cette interrogation, mais ces quelques conseils vous aideront à coup sûr. Si le type de relation que vous entretenez avec votre invité n’est pas clairement défini, ne prenez pas d’initiative sans demander au préalable son avis.
La question de l’addition ne pose pas de problème entre amis et est très souvent partagée. Mais régler la note pendant que votre partenaire de la soirée à son insu pendant qu’elle est aux toilettes par exemple peut être très mal interprété.
Alors avant de passer à la caisse, expliquer votre intention de payer la note afin de vous assurer de son consentement. Si ce dernier refuse votre proposition, ne vous en offusquez pas. Insistez une ou deux fois et montrez clairement que vous agissez par pure galanterie et que vous n’attendez rien en retour.
Si la personne se montre vraiment catégorique à ce sujet, respectez son choix. Ne tentez surtout pas de forcer la main au risque que la femme devant vous pense que vous attendez vraiment quelque chose en contrepartie ou se sente mal à l’aise.
Mais faut-il payer l’addition à chaque fois ?
Parfois, bien que le type de relation ait été clairement défini, cette interrogation peut refaire surface. Au bout de plusieurs rencontres ou à chaque sortie, l’homme doit-il régler la note à chaque fois ? Il est vrai qu’à ce sujet, les avis sont encore partagés, mais les choses semblent changer.
Les femmes de plus en plus indépendantes n’hésitent pas à affirmer leur choix et à refuser le fait qu’un homme doive toujours payer l’addition. Mais, il n’y a rien de mal à ce qu’une femme aime se faire inviter au restaurant ou qu’un homme paye à chaque fois la note. C’est tout à fait la même chose qu’inviter vos amis, peu importe leur sexe à prendre un verre.
Un homme n’est pas non plus obligé de sortir la carte de crédit à chaque fois et cela ne fait pas de lui un homme avare ou radin. Pour contourner le sujet de façon subtile, d’une part le principe de ‘’c’est celui qui invite qui paye’’ peut être utilisé.
D’un autre côté, vous pouvez expliquer clairement votre situation et proposer de partager l’addition. Enfin puisqu’une relation engage deux personnes, il est important que les deux parties s’entendent sur la question de l’argent.
